1914-1918 à Dunkerque PDF Imprimer Envoyer
Écrit par jeannine   

1914-1918 à Dunkerque

 

Après l’attentat de Sarajévo, en Bosnie, commis le 28 juin 1914 contre l’héritier de l’empire austro-hongrois, l’archiduc François Ferdinand, l’engrenage des alliances entraîne une bonne partie de l’Europe dans la guerre.

 

 

Pour honorer l’alliance défensive qu’elle avait signée en 1907 avec le Royaume- Uni et la Russie, la France se doit alors de décréter la mobilisation générale.

A Dunkerque, comme dans le reste du pays, l’annonce de la mobilisation , effective à partir de 2 août, éclate comme un coup de tonnerre.

Le télégramme officiel de mobilisation arrive à la poste de Dunkerque dans l’après-midi du 1er août. La nouvelle est annoncée officiellement, avec effet de tocsin et de tambours, au pied de la statue de Jean-Bart , Pour la ville , les conséquences sont immédiates : l’état de siège est proclamé le 3 août et l’agglomération, qui comptait environ 90000 personnes, devient un camp retranché sous l’autorité du gouverneur militaire, le général Bidon.

 Les étrangers qui y résidaient (à peu près 4 000 individus) doivent quitter la zone sauf obtention d’un permis de séjour délivré par l’armée. Les personnes originaires d’un pays ennemi sont immédiatement regroupées dans des camps. Pour circuler hors des limites de leur commune les civils doivent se munir d’un sauf-conduit délivré par le maire ou le commissaire de police.

Dès la proclamation de l’état de siège, le général Bidon prend des mesures pour organiser la défense du camp retranché de Dunkerque.

 

bidon

Général Bidon