DE LA RECONSTRUCTION A NOS JOURS |
Écrit par jeannine |
DE LA RECONSTRUCTION A NOS JOURS
En attendant la reconstruction de la ville, les caves, les immeubles fortement endommagés, les blockaus abritent les nombreux sinistrés. Après cinq longues années de guerre et d’occupation allemande, Dunkerque offre le visage d’un vaste champ de ruines. Tout est à reconstruire. En mai 1945, il faut reconstruire. Et vite. Après les bombardements de 1940, une mission éphémère avait bien été confiée aux architectes Bardet et Fenzy, qui avaient été remplacés en mai 1942 par les urbanistes Jean Canaux et Roger Puget. Mais les études de ces derniers avaient été fortement compromises par l’occupation de Dunkerque dont l’accès était contrôlé par les Allemands. Quand l’urbaniste Leveau est nommé en août 1944, leurs travaux avaient peu avancé. Ce dernier opte pour un traitement global de l’agglomération et divise ce territoire en deux zones principales : celle des habitations et celle des industries. Il respecte le découpage cadastral et le tracé de la voirie existant avant 1940, satisfaisant ainsi le souhait manifesté par les sinistrés fortement attachés à leur ville et hostiles à toute rupture synomyme de perte de repère d’un espace urbain déjà fortement détruit. Lorsque les logements sont achevés, ils sont proposés à des acquéreurs, en priorité aux sinistrés. Au lendemain de la guerre, Dunkerque est détruite à plus de 70 %. La statue de Jean Bart, érigée en centre ville, reste intacte au milieu des ruines : les Allemands, malgré le manque de métal l'ont en effet épargnée car l'épée de la statue est pointée vers l'Angleterre.
Le port est inaccessible jusqu'en juin 1946. La reconstruction du tissu urbain est entreprise par Théodore Leveau. L'architecte Jean Niermans aura la responsabilité de la reconstruction de l'habitat (îlots rouges). Dans la zone d'habitation des Glacis, une centaine de chalets américains seront aménagés et encore habités au début des années 1970. Les quartiers de Dunkerque
Le Centre ville à Dunkerque est généralement déterminé à la Place Jean-Bart ( autrefois appelée Place Royale ). La restructuration du centre ville de Dunkerque, est un des fers de lance du pôle commercial. Le beffroi à Dunkerque datant de 1440, a été inscrit dans le patrimoine de L'UNESCO; Du départ de la place Jean Bart ( la statue ayant une hauteur de 2,10m, pour un poids de 250kg ), diverses artères donnent accées aux directions Le boulevard Clémenceau nous dirigera vers le nord, donnant sur une partie avant du port , destinée aux différents mareyeurs, et un peu plus loin, à
de nombreuses directions, notamment vers Paris et la Province, vers les pays de l'Est. L'accès au Royaume Unis trouvera son point de départ à Calais. C'est en fin du Boulevard Alexandre III , que son prolongement s'effectue vers une voix express, déservant de nombreux quais, aux activités portuaires. Le boulevard St Barbe: Artère de moindre importance, mais néanmoins donnant également la possibilité de rejoindre les autoroutes A16 et A25. Cette artère déssert le Centre hospitalier de Dunkerque, ainsi que la
Fleuron des activités commerciales à Dunkerque, représente, toutes les couleurs shopping au cours de Dunkerque... Malo-les-Bains :
Les monuments : L'église Notre-Dame du Sacré Cœur et le kiosque à musique (place Turenne) De nombreuses villas classées de la fin du XIXe et début du XXe siècle (Digue et Centre-Ville)
L'Hôtel de Ville de style flamand . Rosendaël : Rosendaël (Rozendaal en Néerlandais) est une ancienne commune du département du Nord, rattachée depuis 1972 à Dunkerque. Le Rosendaël (dont le nom signifie « vallée des Rosés » selon François Joseph Grille) est l'un des faubourgs de Dunkerque qui semble s'être constitué à la fin du 17ème siècle). L'Hôtel de Ville de style flamand construit en 1933 L'église Notre-Dame La villa Myosotis est une des dernières maisons de bois construite fin du XIXème siècle. Le château Coquelle, dans le parc du même nom.
|